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Le thème de l'Espace est sans conteste la matière qui couvre la plus large place de l'expo. Des couloirs aux murs tapissés de vitrines alternent avec des halls remplient jusqu'aux cintres de costumes, qui alternent eux même avec la grande salle abritant le Viper qui nous a tant fait baver.
C'est d'ailleurs dans cette même salle que nous découvrons, la gorge nouée, trois maquettes des vaisseaux spatiaux qui ont à jamais marquées la mémoire de tout "essephile"(N.C : adepte de la science fiction. Ex: "il a les yeux rouge, le cheveux gras et n'a jamais regardé de télé-réalité. Ce doit être un de ces dégénérés de essephiles!").
Dans la première des trois vitrines protégeant ces précieuses pièces des doigts convoiteurs, nous découvrons une sublime copie d'un Eagle de la série "Space 1999". En tout point parfaite. Et pour cause: Cette recréation est l'oeuvre de Martin Bower, concepteur du vaisseau original . Petite déficience des organisateurs cependant, qui n'ont pas jugé nécessaire de citer ce maquettiste de génie.

Se trouvait à côté de ce petit cargo trapu, un vaisseau triangulaire, reconnaissable entre mille, et issu de la plus célèbre des trilogies(avec celle de jackson, bien entendu...), le Star Destroyer.

Mais des trois maquettes présentées, ce sera la dernière qui retiendra le plus l'attention du "essephile"(à force de le rabâcher,il finira bien par rentrer dans le dico!!). Trop rarement mis en avant au profit de la créature qui rôde dans le métrage dont il est tiré, les vaisseaux du film "Alien", premier du nom, méritaient bien un minimum de considération.

Grâce aux précieuses informations que nous a fort aimablement apportées Mr Grunberg, nous pouvons vous préciser que cette réplique du Narcissus, est elle aussi issue des ateliers de Martin Bower. Il s'agit d'une restauration à 80%, ne subsistant de l'original que l'intérieur du cockpit.

Nous clôturerons le thème de l'Espace avec les costumes de deux films de prime abord à l'opposé l'un de l'autre. Et pourtant, à y regarder de plus près, "les Chroniques de Riddick" et "Dune" se déroulent tous deux dans un univers extrêmement riche, dans lesquels des personnages finissent par se révéler à eux même, et font face à des démons à visage humain, assoiffés de pouvoir. Une intrigue classique, mais servi par un Twohy et un Lynch, qui bien qu'ils n'aient formellement pas la même conception du cinéma, croient en ce qu'ils racontent.

Les armures Necromonger, en fibres de verre, imposent immédiatement le respect. La touche rétro futuriste que leur a insufflé la "costume designer" Ellen Mirojnick, ne saurait cacher malgré tout une nette influence Japanim et manga.

Avec plus de 50 films sur son C.V, Ellen Mirojnick a habillé des personnages de toutes époques et de tous tempéraments. De "Always" (1989) à "G-I Joe" (2009), en passant par "Basic instinct" (1992), "Chaplin" (1992), "volte face" (1997) ou encore "Starship trooper" (1997), elle a su démontrer que pour ce qui est des costumes "qui en jettent", c'est à la lettre M qu'il fallait chercher.

Réputé inadaptable, le monument littéraire de Franck Herbert, "Dune", le sera pourtant bientôt pour la troisième fois! A la mini série sortie sur les petits écrans en 2000, devrait succéder une nouvelle adaptation cinématographique. Nouvelle transposition qui ne saurait en aucun cas ternir l'aura du film somptueusement délétère de David Lynch, puisque sans doute réalisé par Pierre Morel. Un poulain de l'écurie Besson à la tête de "Dune"?? Je vais me faire un rail d'Epice!

La carrière de "costume designer" de Bob Ringwood a débuté par un coup de maître. Car avant d'habiller les Atréides et Arkonen du film de Lynch, il permit aux chevaliers de la table ronde de flamboyer de mille feux grâce aux armures qu'il leur conçu pour le sublime "Excalibur" (1981) de John Boorman.

Tim Burton permit à Bob ringwood d'habiller  un tout autre chevalier, noir celui ci, en la personne de "Batman" (1989). Il créa ainsi les costumes des deux "Batman" version Burton, ainsi que du troisiéme opus de triste mémoire, "Batman forever".
Il excerça son talent entre autre sur "Alien 3" (1992), "A.I" (2001), ou encore "Troie" (2004).

Après avoir exploré les trois premières dimensions en naviguant dans l'espace, la visite se poursuit avec la quatrième, le temps.

Et c'est ICI que ça se passe!