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Mister Fantaskit :Bref aperçu de la production de Gilles Maquin

Sa passion dévorante et de (très) longue date pour la maquette de S.F et de fantastique, permit à Gilles, nouveau convive de l'Étrange Usine, de voir passer sous ses pinceaux quelques unes des plus belles pièces disponibles sur le marché.
Court extrait de l'aperçu succinct d'un minuscule fragment d'échantillon de l'impressionnante production de  notre tout dernier camarade de jeux.


Parigot pur souche, Gilles tomba dans la peinture "Enamel"  dés son plus jeune âge, en 1975. Comme tout colleur de plastique, il s'essaya aux engins militaires, avant qu'une visite au salon du modélisme de Portes de Versailles (à une époque où la maquette y avait encore droit de citer!) ne vienne bouleverser sa vie de maquettiste, voire sa vie tout court! Et c'est en se baladant de stand en stand, qu'au détour d'une travée, notre nouvel invité eu la révélation! Là, entre un blindé de la seconde guerre mondiale et un avion de chasse, trônait un diorama à thème fantastique. Ce fut la révélation! Envolés les projets de reconstitutions historiques! Place à la fantaisie débridée, aux engins spatiaux et/ou temporels, et aux créatures de tout poils, et parfois même de toutes écailles!

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Très productif, il se fit vite remarqué par Feu la boutique de merchandising Némésis, qui lui commanda régulièrement des mises en peintures de kits, pour ses clients les  moins confiants en leurs capacités de maquettiste. Mais qui étaient aussi souvent les plus fortunés!
C'est ainsi que Gilles eu le plaisir d'avoir à monter et à peindre aussi bien des kits à grand tirages, que des Garages Kits à tirages plus confidentiels.


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Loup garou du film "curse of the werewolf". Oliver Reed interprète le lycanthrope.
 

En résine ou pvc, aucun personnage ne souffrait l'approximation. Et d'années en années, ce fut plus d 'une cinquantaine de kits qui passèrent entre ses mains expertes. 

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Alien. Résine
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Lon Chaney dans "le bossu de Notre Dame". Résine.
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Extraordinaire diorama en PVC, inspiré du roman "Frankenstein", illustré par Berni Wrightson.
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CABLE, super héros Marvel. PVC
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Pumpkinhead. Résine
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Green Goblin. PVC
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Doctor Chanard Cenobite. "Hellraiser II". PVC Screamin'

Aujourd'hui devenu Toulousain par obligation professionnelle, Gilles n'a pas pour autant perdu sa passion en quittant la capitale. Et si la vie l'a éloigné quelques temps des pinceaux, scalpels, et tubes de mastics, son besoin de se replonger dans l'univers de la miniature fantastique fut le plus fort!
Preuve de ce retour aux affaires, la restauration récente de son diorama consacré au plus "attachants" des montes en l'air, Spidey!

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Quoi de plus délicat que de rendre réaliste un élément de décor miniature dont nous avons en référence au quotidien? Quoi de plus difficile que de reproduire le commun? Pas avare en conseils et astuces, Gilles nous dévoile tout un "pan" de ses techniques!
Commençons par le matériel. Un bon maquettiste doit savoir faire feu de tout bois. Les objets usuels peuvent être détournés, au profit d'un élément de décor, d'un accessoire.
En l'occurrence, un morceau de béton cellulaire, coupé aux dimensions convenues, fera une excellente base pour créer la parois sur laquelle viendra s'accrocher notre tisseur.

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Les briques seront gravées au Dremell. Outil tout aussi indispensable à un bon maquettiste que l'aérographe. L'IPN scindant le mur en deux, est en aluminium.

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Les billes figurants les rivets de l'IPN sont des projectiles pour pistolets à air comprimé.
Le mur est teinté de diverses nuances d'ocre, souvent en jus très liquide.


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Les joints sont réalisés en enduit. Le surplus de matière sera retiré à l'éponge humide.

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Le résultat final se passe de commentaire.

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C'est en tissant que l'on devient tisseur. Fort de ce précepte, Gilles essaya plusieurs méthodes pour se rapprocher au plus prêt du jet de liquide arachnéen, tel que représenté dans les comics. 
Une fois de plus, c'est le système D qui prévalu.
Après d'intenses brainstorming, Gilles opta pour la toile en...colle! De celle qui se présente en bâton translucide, pour pistolet à colle chaude.


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Les filaments de colle sont étirés, puis tressées, et soudées entre eux grâce à un sèche cheveux.

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L'une des extrémités de la tresse est fixée au mur.

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Les filaments de colle subiront un passage de glacis bleuté, afin de briser la transparence inhérent à ce type de matériaux.

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Après cette démonstration, le sens de l'innovation de Gilles ainsi que sa maîtrise des matériaux et leurs textures, n'est plus à prouver.
La petite communauté de la Strange Factory s'agrandit, et nous pouvons dés maintenant vous assurer que nous retrouverons Gilles très bientôt. Ici même, dans votre blog favoris (ne niez pas, vous êtes accro au dernier degrés!!), mais également sur les stands des expositions auxquels participera l'Etrange Usine. 
C'est pas le tout, mais j'ai une furieuse envie de tisser (Les Nuls. Verset IV, Chapitre II).

 

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09/02/2013
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