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Parfois, ce n'est pas tant un personnage qui nous motive à prendre les spatules et racloirs, mais plutôt une représentation de ce personnage. De prime abord, le géant vert irradié aux rayons gamma n'a jamais fait vibrer la fibre de fanboy de Stéph, tant en comics que sur pellicule. Mais la vision qu'en a eu le grand Andy Bergholtz (A vos souhait!) a tant bouleversé notre figuriniste préféré, qu'à son tour, il nous livre sa propre version de l'homme émeraude.

Ca, on peut dire qu'il en jète, le Hulk version Bergholtz! Une posture qui révèle toute la puissance du personnage, et une expression de colère qui lui va à ravir. Une figurine qui a confirmé à Stéph tout le potentiel qu'il pouvait tirer de l'alter ego de Bruce Banner. Ni une ni deux (ni trois ni quatre d'ailleurs...), Stéph sort outils et fils de fer. Car pas de figurine sans...

...squelette. Malgré la rigidité d'une telle structure, vous verrez plus bas que la pose choisi n'a rien de définitive.

Stéph couvre le squelette de boulettes de plastiline, en se référant sans cesse à la musculature humaine, même si celle qui nous occupe est hypertrophiée.

Après avoir posé tout les volumes et trouvé les proportions, Stéph s'attaque à la tête de la carcasse (Révisons notre Anglais tout en s'amusant). Puis, comme pour le fromage, tout est question d'affinage.

 Les détails commencent à sortir, et le visage se fait de plus en plus expressif.

 Le lissage au pinceau synthétique imbibé d'essence de térébenthine est le moyen idéal pour effacer les traces que les outils de modelage ont pu laisser. Mais gare à ne pas noyer la matière, au risque de fondre les détails.

Chaque nouveau détail apporte un peu plus de vie au titan vert.

Belle idée de la part de Stéph que de donner à la musculature du géant irradié au rayon gamma un effet à fleur de peau.

On a beau éêre un titan capable de réduire en miettes un convoi de chars d'assaut, on a pas moins sa pudeur. Stéph a modelé un bermuda (déchiré fashion) en plastiline teintée, afin qu'il se détache parfaitement du reste de la créature.

Et c'est cette étape cruciale que s'instilla le doute en Stéph. Il trouvait que la position des jambes provoquées un certain sentiment de déséquilibre. On ne peut lui donner tort. La question fut réglée en un coup de scie!

Comme nous le faisions remarquer en tout début d'article, le squelette n'empêche en rien une quelconque modification de la pose. Et quitte à modifier le personnage, Stéph décida dans la foulée que le titan tiendra dans l'une de ses mains un accessoire, sans doute arraché avec rage à un engin militaire ou à un néfaste appareil scientifique issu d'un cerveau dérangé.

Cette nouvelle pose, bien plus dynamique, laisse percevoir l'inexorable colère destructrice du super héros, que rien ni personne ne pourra stopper. A ce stade de la conception de la figurine, le Hulk de Stéph a bien peu a envier à celui d'Andy Bergholtz. Sinon un peaufinage que lui apporte un Stéph au top de son art.

Et soyez sur, très chers amis Stranges Factoristes, que l'étape suivante, celle décisive du moulage,  ne viendra que confirmer l'excellence de son travail.

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L'incroyable Hulk, le moulage